Valorisons nos biodéchets

Pour atteindre l'autonomie énergétique

Et participer à la transition écologique

7 juillet 2025

La production mondiale de biogaz en 2025

Le rapport IEA 2025 décrit les dynamiques mondiales autour de la méthanisation.

Flèche

Biogaz et biométhane en 2025 : un levier mondial pour la transition énergétique

Alors que la transition énergétique s’accélère à l’échelle mondiale, le biogaz et le biométhane s’imposent comme des solutions concrètes pour décarboner nos systèmes énergétiques tout en valorisant les déchets organiques. Le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA) confirme une dynamique forte autour de la méthanisation, à la fois mature technologiquement et bénéfique sur les plans environnemental et économique.

Une technologie éprouvée, aux multiples bénéfices

Aujourd’hui, la méthanisation est une technologie sûre et bien maîtrisée, capable de s’intégrer facilement aux infrastructures de gaz existantes. La production de biogaz et de biométhane s’appuie sur des procédés robustes qui permettent non seulement de produire de l’énergie renouvelable, mais aussi de générer du digestat, un résidu valorisable comme fertilisant naturel, réduisant ainsi la dépendance aux engrais chimiques.

Au-delà de la production d’énergie, la méthanisation contribue significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en captant le méthane naturellement émis par :

-les fumiers d’élevage,

-les biodéchets entreposés en décharge,

-les boues de stations d’épuration.

Ces sources représentent à elles seules la moitié des émissions anthropiques de méthane. En les captant, on évite la libération directe de CH₄ dans l’atmosphère, un gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement plus de 80 fois supérieur à celui du CO₂ sur 20 ans.

Par ailleurs, l’utilisation de biocarburants issus de la méthanisation permet de substituer des carburants fossiles, réduisant d’autant l’empreinte carbone des transports.

  • Un potentiel mondial encore largement inexploité

Aujourd’hui, la production mondiale de biogaz atteint environ 40 milliards de m³ par an, dont 10 milliards de m³ de biométhane est injecté dans les réseaux. Cela ne représente que 0,2 % de la demande mondiale de gaz naturel.

Pourtant, le potentiel est colossal : 1 000 milliards de m³ par an pourraient être produits, permettant de répondre au quart de la demande mondiale en gaz. Actuellement, à peine 5 % de ce potentiel est exploité.

Le potentiel de biogaz dans le monde est très développé en Inde, en Chine, en Amérique du Sud, du Nord et en Europe.
  • Une dynamique portée par l’Europe, en attente d’un relais mondial

Depuis 2020, plus de cinquante politiques publiques de soutien au développement du biogaz ont été mises en place, en grande partie motivées par la nécessité de réduire la dépendance au gaz fossile russe et de renforcer les productions locales.

-L’Europe est aujourd’hui le premier producteur mondial de biogaz.

-L’Allemagne domine la scène européenne.

-Le Danemark couvre déjà 40 % de sa demande en gaz grâce au biométhane.

Les États-Unis, la Chine et l’Inde accélèrent également. Ensemble, l’Europe et les États-Unis représentent 60 % de la demande actuelle, mais 80 % du potentiel futur se situe dans les pays émergents, notamment le Brésil, la Chine et l’Inde.

Le développement du biogaz représente plus de 100 milliards d’euros d’investissement et près de 200 000 emplois, souvent en zones rurales. Ces territoires jouent un rôle moteur dans la transition énergétique grâce à une ressource locale, circulaire, et génératrice de valeur.

La production de biogaz est passé de 300 PJ en 2000 à 1 800 PJ en 2023. Le biogaz est majoritairement utilisé en tant que source énergétique et produit par l'Europe, suivi de la Chine et des Etats-Unis.
  • Lever les freins : simplifier, soutenir, innover

Malgré son potentiel, la méthanisation fait face à un coût de production du biométhane cinq fois supérieur à celui du gaz fossile. Cela est notamment dû aux procédures longues et complexes (jusqu’à 7 ans) pour la mise en œuvre des grandes unités ainsi qu’aux coûts opérationnels élevés, notamment liés à l’approvisionnement en matières organiques.

Pour surmonter ces obstacles, les politiques publiques ont un rôle clé :

-Encourager la fiscalité sur les énergies fossiles,

-Subventionner le biométhane.

 

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